Ben aller, c'est parti je me lance à l'assaut. Pas facile facile mais j'y vais...
Le couloir noir
La
tombe est de marbre, gravée comme toutes les tombes. Je danse,
tourbillonne, virevolte autour de ce tombeau qui est le mien. Une âme
de poussière se joint à moi, la chaleur nous envahit, comme lorsque
l’amour nous la donne. Nous tournons jusqu’à ne plus voir les
différences de couleurs, ni même nous apercevoir. Où est-elle ?
Pourquoi le sentiment si agréable me fuit pour une lueur de froid
intense ? Je ne danse pas pour mourir, peut-être suis-je déjà mort ?
L’âme de poussière s’arrête, je tourne continuellement je sens qu’elle
me transperce.
Le vent 2
Regarde le vent devenu alezan
Sens la lune qui brille dan ton œil,
Imagine le soleil qui réchauffe ton cœur
Tu es tout cela : insaisissable comme le vent,
Ephémère comme la lune,
Resplendissante comme le soleil
Je ne peux te garder,
Ton cœur ne peut m’appartenir,
Il est si lointain dans le cœur des hautes herbes de Provence.
Rêve ma belle, mon amie, mon vent.
Le vent
Tu as noblesse, finesse, robustesse,
Mon cœur en toi ne montre aucune faiblesse,
Tu m’as conquise avec un simple regard
Ton œil espiègle va droit au fond du miroir.
Le miroir de mon cœur, ma vie, mon amour libre
Libre de te dire mes sentiments tristes ou ivres,
Le lien qui nous uni est magique mais réel
Je t’aime pour toutes les choses que tu me révèles
Je t’aime et je t’emmènerais galoper
Etendre tes antérieurs sur le sable tiède,
Fouler de tes postérieurs de longs sentiers.
J’entends déjà les trois temps de ton galop franc,
Tout tout au fond de mon cœur jamais assez grand
Pour pouvoir apercevoir le vent devenu alezan
Ethel
Se coucher devant l'éternel et enfin pouvoir soulever la jolie robe d'Ethel
Ne plus souffrir en se noyant , la mare noire qui t'attire...
Ne saute pas , évite les glacis cramoisi de ton ombre dépérie.
Je marche, je hante tes paupières funèbres.
Je cherche , sens, attend ce faux pas qui fera de toi... moi.
Je vais t'aspirer , te noyer et devant l'éternel,
tu ne pourras voir la robe d'Ethel.