suis-je vraiment si différente ? [sentiments]

Voici un écrit sous forme de journal intime ...
Je voudrais des critiques si possibles ... même dures... pour apprendre il faut recevoir de ces critiques qui fiont réagir ....



Le 17/03/2001
Encore une journée monotone et sans importance. Une journée où je n'ai rien fait d'autres que les regarder s'amuser et rire ensemble.
Mon cœur se serre quand j'y repense, comme je les hais, ces êtres qui se prétendent humains mais n'en ont pas le comportement.
Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours été seule, enfin, seule est un bien grand mot, avant, oui, avant j'avais Mathéo.
Désolé cher journal, je tâche tes belles pages de mes larmes, mais, quand je repense à son départ, je sens une profonde tristesse m'enserrer le cœur et … de petites gouttelettes translucides se mettent à couler sans que je puisse les arrêter. Tu dois en avoir assez de m'entendre gémir sur mon sort chaque jour ; et je te comprends, je suis pitoyable.
Je ne peux plus me regarder dans un miroir sans qu'une violente envie de le briser ne me vienne. Tu trouves ça exagéré ? Pourtant il m'est déjà arrivé de me retrouver allongée sur le sol entourée des débris de verres d'une glace brisée, sans que je ne me rappelle de rien. Et me voilà repartie pour 7 longues années de malheurs. Mais, après tout ce n'est rien, j'ai déjà survécu aux seize dernières, alors 7 ou 8 de plus. . .
T'ai-je déjà raconté l'histoire de Mathéo ? Il me semble que non, pourtant j'aurais dû, pour que tu puisses me comprendre un tant soit peu.
Alors je vais t'emmener avec moi dans le rêve que je revis chaque nuit.
Tu vois cette petite fille, là bas, agenouillée, auprès de cette pierre tombale neuve ? Eh bien c'est moi… C'est à la mort de mes parents, le jour de leur enterrement, ainsi que celui de mon placement à l'orphelinat et de ma rencontre avec Mathéo. Les gens de l'orphelinat m'avait laissé là quelques temps pour que je puisse selon eux « faire mon deuil », quelle idée stupide…
Pleurant bruyamment, mes larmes coulant en torrent sur mes joues rougies par le froid de cette journée de début décembre, je ne cessais de hurler mon désespoir à cette mère et ce père désormais allongés sous terre. Je dois avouer que j'étais alors bien naïve, je ne me rendais pas compte de leur mort. Petite fille de 8 ans, lorsque l'on m'avait dit, tes parents sont partis au paradis, je m'attendais à les voir revenir, mais plus le temps passait, plus ma tristesse grandissait et plus mon cœur se serrait. Je comprenais peu à peu que mes parents ne reviendraient plus, jamais plus mon père ne me sourirait le matin à mon réveil, jamais plus maman ne me prendrait dans ses bras comme elle le faisait si souvent. Plus de câlins, plus de dimanches en famille, de grasses matinées tous ensemble,…
Plus jamais ces souvenirs d'enfant épanouie et heureuse ne se reproduiraient…
Je me souviens qu'entre deux sanglots j'ai ressenti une présence derrière moi. Alors que j'allais me retourner, un garçon qui paraissait avoir mon âge est venu s'agenouiller à mes cotés. Il m'a souri et a dit en me prenant la main : « Ne pleure plus… Ils ne voudraient pas ça … »
Je l'ai regardé droit dans les yeux, des yeux d'un vert extraordinaire, un vert jade. Et, ce jour-là, moi, petite fille qui n'avait connu jusqu'alors que l'amour de ses parents, j'ai découvert la définition du mot amitié. J'ai appris, peu de temps après, qu'il était lui aussi, pensionnaire à l'orphelinat. Contrairement à moi, qui avait été admise car mes proches ne voulaient pas de moi, lui était là de son plein gré, il ne voulait pas aller chez des personnes de sa famille lui étant inconnues.
Voilà. Tu as pu entr’apercevoir l'histoire de ma rencontre avec celui qui a changé ma vie, celui qui m'a apporté tant de bonheur pour me l'arracher ensuite cruellement en quittant l'orphelinat, en me quittant moi.
Cette déchirure, je vais te la raconter, ainsi qu'une infime parcelle de ma vie à l'orphelinat et l’histoire de mon amitié avec Mathéo.
J'aimerais que tu puisses parler, car je n'ai plus que toi, mon ami, mon confident silencieux, j'aimerais pouvoir entendre ta voix, sentir enfin une présence amicale à mes côtés. Mais, malheureusement, ce n'est pas possible ce ne sont que les rêves puériles d'une adolescente en pleine crise, un journal ne peut pas et ne pourra jamais parler…

*trop fatigué*
*phisique chimie à réviser apprendre comprendre*

*lirai ça demain*