Bon allez jme lance (vive l'inspi à 3h du mat, ptain j'ai vraiment que ça à foutre^^).
Emmenant dans un mystérieux
tourbillons les feuilles morte du Parc, le vent soufflait fort. Elles
semblaient voler, comme des oiseaux, elles se posaient aussitôt puis s’envolaient comme si une quelconque force
les animait et se laissait aller au gré des vents. Cette nuit fut un véritable
spectacle de danse. Les rafales emmenaient leurs sillages des feuilles de
toutes les couleurs-jaunes, marrons ou encore orange, créant ainsi un ballet
coloré hypnotisant l’œil du promeneur d’un soir. Un jeune homme, se prît un
soir, à les suivre, à rentrer dans cette danse frénétique, si enivrante. Il
suivit donc les magiques tourbillons, les yeux rivés sur les couleurs des
feuilles mortes pourtant si éclatantes. IL remarque que les feuilles au départ
les plus ternes rougissait peu à peu. Il ne fit pas attention tellement fasciné
par cette danse, essayant d’être au centre du tourbillon, de ne faire plus
qu’un dans cette élément. Il arriva dans un clairière où les fleurs brillaient
d’un rouge éclatant. Cette clairière, il ne l’avait jamais remarqué, comme si
elle n’avait jamais existé. Au centre de cette clairière, il remarqua une
immense fontaine autour de laquelle tourbillonnaient toutes les feuilles. Il
étai alors au centre des feuilles, toujours aussi fascinés par leurs mouvements
divins, les feuilles rougeoyaient maintenant, enveloppant l’homme d’un halos
rouge. Peu à peu la fontaine se mit à couler abondamment et les rayons rouges
devinrent plus intenses, plus puissants. Et la fontaine peu à peu se
remplissait non pas d’eau, mais de sang. Le vent souffla de plus en plus fort
et le nombre de feuilles étaient de plus en plus nombreuses, irradiant l’homme
de leurs vampirisantes lumières. Le sourire de l’homme se transforma en rictus,
ses membres se raidir et sa peau devint aussi pâle que la pleine lune. La vie
l’avait quitté, dans le tourbillon fatal des feuilles. Dans la fontaine coulait
à longs flots le sang de l’inconnu. Du sommet de la fontaine jaillissaient les âmes
damnées qui se nourrissaient du sang de l’inconnu qui gisait dans la clairière,
le visage éclairé par un pâle rayon de lune traversant fugitivement l’obscurité
et le tourbillon s’en alla, tourbillons ô combien colorés, colorés de toutes
les couleurs dont la Mort puisse se parer.